À quoi sert la science si elle n’est pas transmise au plus grand nombre ? Rendre des notions spécialisées accessibles à tous, ou tout au moins à un certain nombre de néophytes, voici bien l’objet de la vulgarisation à laquelle s’adonnent de plus en plus de scientifiques par le biais de différents médias, dont les livres.
Vulgariser est un art.
Vulgariser des concepts permet les faire découvrir et d’en expliquer simplement les implications.
La vulgarisation doit provoquer l’intérêt par l’étonnement, en privilégiant l’insolite, en jouant sur la controverse tout en se référant à des repères connus du public visé. Elle doit aussi transmettre un état donné de connaissances et ne pas hésiter à pointer des incertitudes.
Elle doit rendre simple sans tomber dans une simplification caricaturale qui donnerait une vision réductrice, voire fausse de la problématique. Elle doit se servir d’anecdotes sans passer au-dessus des connaissances.
Vulgariser n’est pas si évident
Faire relire son travail, en cas d’un support de vulgarisation écrit, par des personnes extérieures est un bon moyen de s’assurer qu’il a été compris tel qu’il devait l’être.
Pour vous faire aider dans la vulgarisation de vos écrits scientifiques, faites appel à un Écrivain-Conseil®.
Synopsis d’un livre de vulgarisation
Il ne s’agit bien sûr pas de n’importe quel livre, mais d’un livre sur les microbes que je viens de terminer. Il a été scénarisé pour faire référence au quotidien de chacun. L’image de l’article illustre des endroits où nous les côtoyons sans les voir.
Voici résumé les dix chapitres du livre de vulgarisation scientifique intitulé Que serions-nous sans eux ? Les microbes de notre quotidien, paru aux éditions Quae.
Nous sommes un samedi matin, à la veille d’une fête de famille. Dix personnes sont réunies et vaquent à leurs occupations. Elles ignorent tout, ou presque, des microbes qui les entourent et pourtant interagissent avec eux.
Découvrons-les, ces microbes de notre quotidien !
- Louise, l’adolescente de seize ans, est en prise avec son microbiote cutané qu’elle chouchoute tant qu’elle peut.
- Valérie, la mère de famille, brique la maison, tout en essayant de maîtriser son chien. Son humeur joyeuse ne serait-elle pas due à quelques bactéries ?
- Antoine, le mari, scientifique et policier, a bien du mal à s’extraire de son travail. Ses empreintes sur un verre, l’eau de Javel dans l’eau, tout le ramène au côté noir de l’homme … et aux microbes.
- Eugénie, la grand-mère maternelle de Louise, suit une recette « vieille comme le monde » pour préparer des confitures de groseilles. Qu’adviendrait-il-il si elle baissait la teneur en sucre ? Comme nos aliments sont-ils préservés de l’altération par des microbes ? Et que nous apprennent les étiquettes des produits alimentaires ?
- Jean-Michel, le grand-père paternel de Louise, jardine. Il a bien en tête quelques échanges fructueux entre les microbes du sol et les plantes, mais il n’imagine probablement pas tout. Conçoit-il, par exemple, que les abeilles qui butinent ses fleurs ont des bactéries lactiques dans leur jabot et que c’est peut-être grâce à cela que le miel a des vertus antiseptiques ? Et cette barrière qu’il répare autour du potager. Elle n’est sûrement pas là à cause des microbes… quoique…
- Flore, la petite sœur, artiste en herbe, voit des châteaux magiques dans les nuages. Y distingue-t-elle des bactéries glaçogènes « faiseuses de pluie » ? Et se rend-elle compte que derrière des paysages aux multiples couleurs se cachent parfois des microbes ?
- Julie, la jeune tante, vient de donner naissance à Valentin. Elle « nage » dans le bonheur… et les questionnements. Que faire et ne pas faire ? Comment trier le vrai du faux parmi les précautions recommandées aux populations fragiles ?
- Valentin, six mois, expérimente, sans le savoir, les liens privilégiés entre son microbiote intestinal et son système immunitaire. Et nous, savons-nous tout ce que les microbes peuvent apporter en termes de thérapie ?
- Thomas, l’oncle épicurien et écologiste dans l’âme, rêve d’un monde sain et sûr. Les microbes de toutes saveurs, les microbes dépollueurs et autres microbes pourvoyeurs d’énergie renouvelable sont ses amis pour la vie !
- Enfin, Pierre, l’autre grand-père, philosophe dans l’âme, se pose de drôles de questions à partir d’un simple titre de journal : « Elle s’injecte une bactérie millénaire pour rester jeune ! » Les bactéries sont-elles éternelles ? À quel point les microbes interviennent-ils dans l’évolution des espèces. L’homme serait-il une chimère ? Et finalement, que serions-nous sans eux ?
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